[Quête/ouverte] Une attaque organisée

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Suite de ceci

Le fou l'avait guidé jusque dans la forêt où, selon ses dires, l'attendait un informateur. Silvanus se demandait déjà pourquoi au juste il faisait confiance à cet homme qui l'avait agressé avant de partir dans un délire complet. Malgré son apparente folie, il avait un plus, un certain charisme qui plaisait au bandit. C'était peut-être un dangereux criminel qui l'avait marqué comme un "faible" du fait de son handicap, et qui comptait l'égorger. Cependant, il restait sur ses gardes.

Il n'était pas né de la dernière pluie, et, en temps que criminel, connaissait la plupart des astuces mais aussi les gens de la profession. Lui, il ne le connaissait pas. Pourtant, un taré pareil aurait du créer des remous mais non, rien. D'où sa conclusion qu'il était relativement honnête; c'était basé sur bien peu de choses, certes mais c'était assez pour lui. Il marchait au flair, Silvanus, plus qu'à la cervelle.

La lisière de la forêt.. Il n'y avait rien, personne. Le bandit se tourna vers le fou, agrippant à son tour au col avec un geste menaçant qui n'eut pour seul effet que de provoquer une crise de fou rire. Il gesticulait dans tous les sens, si bien que Silvanus se retourna... Et sursauta en voyant une deuxième silhouette dans l'ombre.

Ce jour-là, on avait clairement tenté d'épouvanter le bandit. Cet effet de surprise qui provoqua en lui une sorte de peur, quoi qu'il s'y attendait un peu, fut anéanti sitôt que la chose encapuchonnée prit la parole. C'était une voix, ridicule, atrocement ridicule, dont la simple existence blessait l'amour-propre de Silvanus, une voix de puceau. Lui, le vaillant, le fort bandit, chef d'une petite troupe s'était rongé les freins pour rien.

"Parle, freluquet."

Aussitôt, la frêle chose, sous le regard amusé du Fou, se mit à débiter tout ce qu'elle savait, ce qui était, en vérité, assez pour susciter son intérêt. Une maison qu'on croyait abandonnée leur servait de repère. Il fallait descendre les escaliers et chercher une trappe dans le cellier. Une fois qu'il l'aurait trouvé, l'ouvrir et descendre dans l'obscurité. C'était là tout ce qu'il savait, mais c'était bien trop comparé au peu que le bandit avait mis tant de mal à glaner. Silvanus ignora le jeune, méprisant, ignora le Fou, reconnaissant, et retourna aussitôt à Salte.

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Et on retourne là