Un traffic peu recommandable...

Citation :

Venant de là

Silvanus avait récupéré une caisse d'épices... Il y avait épices et "épices" et, il devait l'avouer, ces deux produits se vendaient cher... Mais surtout la version moins recommandable, et plus addictive. Et c'était ce produit là qui se trouvait, en grandes quantités, dans la coffre du marchand qu'il avait volé. Le-dit marchand était-il au courant que ce qu'il transportait vers le nord était un produit illicite qui lui aurait valu la peine de mort? Ou se chargeait-il seulement de les transporter pour quelqu'un d'autre, qui restait prudemment dans l'ombre?

Les questions étaient bonnes... Mais il n'aurait sans doute jamais la réponse. Tandis que ses compères s'éparpillaient dans divers coins peu recommandables, gaspillant leur part de l'argent, Silvanus en ferait bon usage. Mais avant tout cela, il devait se renseigner. Il avait des contacts dans le milieu, dont il savait tout, mais qui ignoraient tout de lui. Mais allaient-ils être suffisants pour qu'il retrouve la source de la drogue?

Bah! Au final, pourquoi se posait-il toutes ces questions? C'était ridicule : il n'allait tout de même pas faire le travail des gardes! Il se glissa donc dans une allée sombre, ignorant les corps crispés dans le noir, cherchant une silhouette adossée à un mur - ou qui tenait debout, tout simplement. Non, pas ici. Cependant, il ne lui fallut que peu pour trouver quelqu'un, à qui il conclut un bon marché. Alors qu'il glissait les pièces dans sa bourse, l'acheteur ricana.

Vexé, Silvanus redressa brusquement sa tête et chercha son épée... Mais l'acheteur n'allait pas l'attaquer.

« Ça te change, hein, d'avoir de l'argent dans ta poche? »ricana-t-il, avant de bousculer Silvanus, méprisant, et de disparaître dans les rues du Quartier Ouest. On, il, connaissait la vérité. Et il se moquait ouvertement de lui. Silvanus, ébouillanté, se précipita à sa poursuite.. Mais sa cible était déjà parti.

Qui était cet homme? Et que voulait-il de lui?

Silvanus était dans une auberge du Quartier Marchand. Il n'était pas question pour lui de rester, ni même de dormir dans le pouilleux quartier Ouest. Silvanus tenait à sa vie, merci bien. Il aimait mieux être à l'écart des pauvres comme il l'avait été. Il avait mal quand on lui rappelait ses modestes origines. Il aimait mieux s'imaginer avoir toujours été riche comme il l'était.

Oh, pas riche comme les riches du Quartier Est, mais plutôt petit bourgeois, ce qui était déjà beaucoup pour lui. Cette richesse relative faisait désormais partie intégrante de sa vie : cette auberge confortable avec des lits plus ou moins propre, et de la nourriture saine. Il avait mangé, bu un peu de vin, fait une petite sieste... Tout ce qu'un honorable marchand gaspillait en ne savourant pas chaque bouchée, chaque instant.

Mais il n'était plus temps pour la rigolade. Il allait sortir, trouver un indic' fiable et retrouver ce bâtard qui l'avait insulté ( en disant une vérité, certes, mais une vérité blessante ). Et, surtout, il allait se venger, découvrir qui était cette personne, et pourquoi elle en savait autant sur lui. Car, en arrivant à l'auberge et en fouillant sa bourse, il avait trouvé un mot fort blessant dedans.


Il le chiffonna, et le jeta dans un coin de sa chambre. C'était fort, fort blessant...

Citation :

[Viator | 27/07] Édit de la fiche de Silvanus : -6 Atris pour l'auberge. Il lui reste 35 Atris.