Fiche de présentation
Prénom & Nom : Margaux Thomazeau
Stats : / /
Age : 16 ans
Métier : Herboriste
Histoire : L'hiver est une saison rude pour les fleurs. En particulier pour la rose, fleur fragile dont la tige s'orne d'épines pour mieux la protéger du monde extérieur.
Hiver, saison froide où le temps semble s'être arrêté. Hiver...
Par une froide nuit d'hiver, où le vent et la neige faisaient rage au-dehors, une femme et sa mère étaient assises près du feu. La jeune femme semblait être sur le point d’enfanter. Il se trouve que cette femme n'était autre que ma mère. Ainsi, ma grand-mère l'épaulait pour que l'accouchement se déroule dans les meilleures conditions possibles.
Aux alentours de deux heures du matin, après des efforts considérables, je décidai enfin à montrer le bout de ma tête. Un dernier effort et je poussai le cri de la vie.
Les bébés sont des créatures si fragiles.
Les années passèrent, chacune laissant l'empreinte de son passage. Petite fille blonde comme le blé au visage candide d'enfant, j'étais le rayon de soleil qui venait égayer les journées de ma mère ainsi que celles de ma grand-mère. Cependant, j'attirai, bien malgré moi, la jalousie des enfants de Salte.
Les enfants peuvent être cruels entre eux. Vérité maintes fois prouvée.
La plupart cherchaient une chose que je ne savais pas faire: la bagarre. De nature timide et réservée, le seul fait de manquer de politesse à une grande personne me pesait sur la conscience. Mais ces enfants s'en contrefichaient. Pour eux, j'étais une proie facile et leur sujet de moquerie favori était, entre autre, l'absence de mon père.
On ne peut survivre sans l'amour d'une mère. Mais qu'en est-il de celui du père ?
Mon père. Cet inconnu qui m'avait donné la vie. Qui était-il ? Et pourquoi ne l'avais-je jamais vu ? Autant de questions qui se bousculaient dans la tête d'enfant que j'avais. Lorsque je questionnais ma mère ou même ma grand-mère, elles avaient toujours étaient vagues sur le sujet. Mais la curiosité d'un enfant est bien plus coriace que celle d'un adulte. J'appris ainsi par les villageois, que mon père était une personne des plus respectable, marchand de tissus nobles dont la dentelle. Mais s'il était si respectable que ça, pourquoi était-il parti ? Cette question qui était toujours sur mes lèvres est toujours présente aujourd'hui. A l'époque, ma mère et ma grand-mère ne me laissaient jamais exercer ma curiosité sur ce sujet et préféraient que je l'exerce sur un autre domaine qu'elles jugeaient plus intéressant.
Le savoir, la seule chose qui n'est pas donné à n'importe quel passant.
Ma mère m'apprit à lire et à écrire le français ainsi que le latin. Savoirs rares pour l'époque réservé uniquement à la noblesse, caste dont on ne faisait pas parti. La lecture et l'écriture. Savoirs qui me faisaient presque oublier les questions concernant mon père.
De plus, ma grand-mère vit très vite que l'herboristerie m'intéressait. Etant elle-même une herboriste de longue date, elle décida de m'apprendre tout ce que je devais savoir concernant les vertus des plantes. Ainsi, lorsque les enfants du village se moquaient de moi, je me réfugiais entre mes lectures et mes plantes dont je prenais le plus grand soin. Grande rêveuse, je rêvais qu'un jour je serais employée chez des nobles qui en auraient eu marre des charlatans.
Les rêves les plus fous sont ceux qui se réalisent le plus souvent.
Mais il y avait une chose que le savoir des plantes ne pourrait jamais changer. Les enfants le savaient et ne me cessait de me le rappeler: mes yeux. En plus de ne pas avoir de père, j'avais une bien étrange différence: je possédais un oeil bleu et un oeil vert, les yeux vairons et cela les amusait bien. J'étais une bête de foire, rien de plus, ils ne savaient pas voir avec le coeur. Seulement avec leurs petits yeux durs d'enfant. Mais je ne peux les blâmer, l'enfance est la période de l'insouciance. On en paye les conséquences plus tard.
Le temps passait et je commençais à m'isoler dans mon carré d'herbes médicinales sous les yeux de ma mère qui commençait à s'inquiéter pour moi, peut-être trop tard. J'avais peur du monde qui m'entourait, ce monde qui aimait tant se moquer de moi, de rire de mes différences, me faisant pleurer toutes les larmes de mon corps et cela avait faillit m'emmener au suicide. De nature très influençable, je me disais que ce serait là mon unique délivrance. La mort, par pendaison, la veille de mes seize hivers.
J'étais certes naïve mais la mort me faisait quand même peur, j'étais plutôt du genre peureuse et c'est cela qui me sauva la vie en quelques sortes.
Enfin arriva le jour de mes seize ans sur Terre et la lumière du jour vint éclairer la petite pièce me servant de chambre. Lorsque j'ouvris les yeux, je vis ma mère et ma grand-mère, assises toutes les deux de chaque côtés de mon lit. Elles me souhaitèrent un très joyeux anniversaire et me tendirent une clé. Etrange, très étrange m'étais dis-je jusqu'à ce qu'elles m'annoncèrent que cette clé, la clé que je tenais dans mes mains n'était autre que la clé de ma future herboristerie. Je me souviens avoir bondit du lit pour les embrasser bruyamment.
Ce fut le début d'une nouvelle vie. Moi, Margaux Thomazeau avait décidé de changer de vie. Cheveux de blé, yeux vairons et érudite, c'était décidé, je serais dorénavant une personne dont aucune pique n'arriverait à m'atteindre.
La psychologie humaine est si incompréhensible mais tellement passionnante.
Un peu plus sur vous... Je suis Fantômette (Authentique
)
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Des avis/conseils/suggestions? Je suis sur un grand écran est le fond fait mosaïque, c'est un peu bizarre :/